Portrait de Laurence Petitpas
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#Lesoleilaufonddeleau
#Larotondedeshorizons

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Artiste interdisciplinaire, Laurence Petitpas est originaire de Sept-Îles et basée dans la ville de Québec depuis 2000. Elle affectionne particulièrement le vaste monde de la marionnette, la musique et le dessin dans son travail. Ayant en poche des études en langues espagnole et portugaise, ainsi qu’en théâtre de marionnettes contemporain, elle a travaillé et étudié notamment au Brésil, au Nunavik et en Argentine au cours des dernières années. Avec l’appui du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, elle travaille aujourd’hui à la réalisation de sa première création scénique, Mutatis Mutandis !, à travers laquelle elle aborde les thématiques de l’envahissement et de l’impermanence, du point de vue des abysses, les entrailles de notre planète. Elle ouvre ainsi un parallèle entre un corps planétaire et un corps humain. Elle crée des images vivantes et les assemble, ponctuées de sonorités et de silences, à la manière d’un collage, à la manière de ses dessins aussi. Parallèlement à sa pratique, elle conçoit et anime des ateliers pour les jeunes, et offre des concerts d’accordéon auprès des aîné.e.s.
Histoire du projet :
Le point de départ de ce projet était d’offrir un cadeau à ma mère, qui m’a si souvent répété : « Toi tu devrais dessiner, dessine donc ! ». Ses 70 ans étant le parfait prétexte pour lui obéir, j’ai acheté un petit livre accordéon de tradition japonaise, qui me forcerait à trouver une continuité dans les lignes et les formes que j’avais habituées à l’éparpillement et l’inachèvement. L’habitude était si forte que j’ai du regarder l’objet du coin de l’oeil pendant plusieurs mois avant d’oser y mettre un premier coup de crayon. Je cherchais un thème… qui a fini par apparaître de lui-même alors qu’en vacances sur ma Côte-Nord natale, j’ai abandonné l’idée d’avoir besoin d’un plan pour pouvoir commencer. J’aime dessiner dehors, pendant les balades, où l’inconfort et le temps compté sont pourvoyeurs d’élans. Je trouve un grand plaisir à dessiner, c’est pour moi une forme de méditation, un geste qui canalise mes pensées et mon attention, comme cet effet d’optique qui fait converger les rayons du soleil au fond de l’eau quand on y plonge le regard. Dans les allés-retours entre le monde concret et celui qui apparaît sous mes crayons, Carnet à la mer voyage ainsi entre Sept-Îles et Baie-Joan-Beetz, en passant par l’île Nue de Mingan et la belle rivière Saint-Jean, sur une période qui a fini par traverser les saisons. (En prime, ma mère a rajeunit d’un an et demie en recevant son cadeau !)
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Pour plus d’info sur l’artiste :
Instagram : @mmepetitpas
laurencepetitpas.com